lundi 3 octobre 2016

Apaise le temps

Apaise le temps,
Michel Quint,
Ed. Phébus, 2016


Mot de l'éditeur :
Une libraire, ça crée des dettes. D'argent parfois, bien sûr, mais surtout de coeur. Lorsqu'Yvonne meurt, les souvenirs affluent pour Abdel, un jeune professeur de Roubaix, hussard de la République. Il se revoit enfant entre les murailles de bouquins, avec une soif de lecture à avaler tout Balzac sans rien y comprendre. Il ne peut se résigner à ce que le lieu de vie disparaisse. De là à accepter la succession, il y a un sacré pas... que l'inconscient fait à l'aveuglette. Le voici bientôt en buttes aux problématiques économiques du métier. Mais aussi aux dangereuses archives photographiques de son aînée. En fouillant les cartons, c'est tout un pan de la guerre d'Algérie qui renaît, entre partisans du FLN, harkis et OAS. Quel rôle y a joué Saïd, habitué de la librairie aux allures de benêt ? Que cache Rosa, qui travaille au même lycée qu'Abdel ? Qu'en pense Zerouane, directeur de l'association " Relier " ? Les questions se multiplient. Elles sont politiques, mais aussi amoureuses... Comment notre héros va-t-il choisir entre Zita, fausse ingénue aux baisers chamallows, et sa collègue Rosa exubérante et passionnée ?



Dealer : Bibliothèque de Saint-Pol-de-Léon



Ma lecture :

Lorsqu'on est passionnée de lecture comme moi, il est toujours plaisant de lire des romans autour de cet thème. Et lorsque c'est un écrivain que l'on aime bien qui s'y colle, c'est encore mieux !
C'est l'histoire d'une libraire du Nord de la France, Roubaix, qui meurt et laisse sa librairie aux livres poussiéreux et aux fidèles lecteurs désœuvrés. Abdel ne veut pas voir sa librairie fermer et décide de la remonter. En rangeant les papiers d'Yvonne, l'ancienne libraire, des souvenirs liées à la guerre d'Algérie remontent, et avec eux, rivalités et rancœurs.  Mais malgré tout, il faut vivre ensemble, il faut "relier" les gens par des passions fédératrices comme la lecture ou la photographie. Et pendant la reconstruction de cette librairie du cœur, pourrait-on dire, le cœur d'Abdel, justement, bat pour deux femmes, Rosa et Zita. Laquelle choisira-t-il ?
Malgré le thème intéressant de ce roman, je n'ai pas réussi à rentrer dedans, perdue dans les souvenirs de la guerre d'Algérie que je connais trop mal. L'écriture de Michel Quint reste juste et belle, mais je ressors frustrée de ma lecture, frustrée de ne pas avoir été charmée...


Avis des lecteurs:

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