Confessions d'une radine,
Catherine Cusset,
Ed. Gallimard, 2003
Mot de l'éditeur :
Je suis radine mais j'aimerais ne pas l'être. J'espère que vous le comprenez. Vous ne pouvez pas me faire honte. C'est moi qui vous raconte tout. Je me confie à vous. La première victime de ma radinerie, c'est moi. En effet je crois que vivre c'est dépenser, jouir-perdre sans compter. Ne pas compter. Surtout, ne pas compter. Je peux me mettre en colère contre moi. Je peux réagir contre. Il n'en reste pas moins : mon premier instinct, c'est d'être radine.
Mot de RadioFrance :
Foin de pingrerie : somme toute, la confession de Catherine Cusset, une fille moins mesquine qu'elle le dit, est assez magnanime. Ce petit livre, comme refilé en soldes, est un acte de générosité. Un cadeau pour elle, dont a sans doute dosé le plaisir pervers. Un cadeau pour le lecteur, tant ce récit impudique est régal d'humour et de prose sans effets gratuits. Un cadeau pour la littérature : voir la chute du roman, pied de nez d'une spéculatrice qui avoue donner peu d'elle-même.
Cela fait quelques moi que j'ai lu ce roman, et en rangeant un autre de ses congénères, je l'ai vu et j'ai eu envie d'en parler.
Je me souviens avoir beaucoup rit et tiqué car, parfois, je me reconnaissais. Radine ? Peut-être, mais à juste titre. Pourquoi payer plus cher là, alors qu'on peut l'avoir moins cher là-bas ? Je suis toujours à regarder les prix, comparer, trouver les réductions, les parades pour payer moins tout en dépensant plus, ...
Et c'est drôle de lire un roman sur ce sujet tabou ! ;)
C'est un livre détente très appréciable !
Par contre, évitez de l'acheter, ne serait-ce que par radinerie ! Non...je plaisante ! Achetez, achetez ; ou empruntez , empruntez pour le bonheur des libraires et des bibliothécaires. Oui, les radins choisiront la seconde solution ! ;)
Je l'ai lu aussi et j'ai beaucoup aimé mais elle pousse la radinerie au plus haut niveau, bon dimanche
RépondreSupprimerLol faudrait que je me l'achète! J'oublie à chaque fois!
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