La dernière rose de l'été,
Lucas Harari,
Ed. Sarbacane, 2020
Mot de l'éditeur :
Léo, jeune rêveur parisien caressant l'espoir de devenir écrivain, bosse dans un lavomatique en attendant de trouver l'inspiration pour son grand œuvre. Un jour, le destin vient lui donner un coup de pouce sous la forme de son riche cousin, qui lui propose de garder sa maison de vacances : effaré mais content, le timide Léo se retrouve voisin de riches plaisanciers aux voitures de collections et villas d'architectes où le champagne coule à flot. Dans cette atmosphère aussi légère que surréaliste, cependant, quelque chose cloche. Des corps de jeunes gens sont retrouvés l'un après l'autre aux alentours et une étrange tension monte... Bientôt, il devient clair qu'un assassin pervers sévit tout près. C'est dans ce cadre étrange que Léo rencontre sa voisine, adolescente capricieuse et sauvage : la belle Rose...
Dealer : Bibliothèque de Sibiril
Ma lecture
Comment ne pas être attiré par cette couverture ? Et comment ne pas être tenté par une virée en été, en plein mois de décembre ?
Léo, jeune parisien qui se rêve écrivain se voit confier la villa de son cousin en bord de mer. Le job ? Y loger pour la surveiller. Quelle aubaine ! Le voilà entouré de la jet set locale où villas et voitures sont toutes plus belles les unes que les autres. Mais derrière cette façade pailletée se cache un assassin : des corps sont, peu à peu, retrouvés sur la côte...
J'ai plongé avec délectation dans cet univers estival où villas, belles voitures et champagnes font tourner les têtes. Au début La dernière rose de l'été a des allures de dolce vita puis, doucement, lentement, l'intrigue grossit et bascule vers le polar. Le style graphique est magnifique : épuré, efficace, plutôt classique aux allures 70s. Le grand format, certes pas très maniable, offre de grandes planches de belle qualité.
Franchement, une belle découverte !
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?