Le tour du monde en 80 jours,
Jules Verne,Adapté par Nathalie Chaput,
Illustré par Daniele Dickmann,
Ed. Usborne, 2018
(Première édition : Hetzel, 1873)
Mot de l'éditeur :
À la suite d’un pari, le mystérieux gentleman anglais Phileas Fogg entreprend de faire le tour du monde en 80 jours. Accompagné de son fidèle serviteur, l’infortuné Passepartout, Phileas Fogg se lance dans un périple qui lui fera traverser des forêts, des déserts, des océans et des montagnes, et lui fera affronter de grands dangers.Notre lecture :
Je vous avoue que je n'ai pas pris le temps de lire tout le volume, juste le début pour voir si cette adaptation du Tour du monde en 80 jours tenait la route. Je l'ai plutôt choisi pour mes enfants. Le tout dernier s'appelle Jules, et nous avons joué autour de Jules Verne pour son faire-part de naissance. Alors le voilà lié à cet auteur, presque par hasard. Même notre camping-car s'appelle Philéas Fogg, maintenant, alors que vraiment, je n'avais aucune affinité particulière avec Jules Verne. Rien, sauf le prénom de mon bébé.Bref.
Que vaut cette adaptation de Nathalie Chaput pour les jeunes lecteurs ? Ce que je voulais voir, c'était la qualité du texte et les illustrations.
Le texte : modernisé, certes, mais l'imparfait et le passé simple sont toujours de mise, les descriptions sont relativement courtes mais assez riches en vocabulaire pour être efficaces. Le vocabulaire, justement, n'est pas si appauvri que cela. Donc lire cette version est une très bonne chose : cela permet de lire un classique de la littérature française sans être freiné par la "barrière de la langue", et à l'inverse, sans avoir à se farcir un texte trop modernisé (comme les nouvelles adaptations du Club des 5). Le pari de Nathalie Chaput est gagné : elle a réussi à rendre le texte accessible sans pour autant le dénaturer.
Quant aux illustrations, si chères au premier éditeur de Jules Verne, Hetzel, elles sont elles aussi modernisés. Finies les dorures et les gravures, certes, mais le dessin est entre deux eaux : trait moderne et colorisation à l'aquarelle plus traditionnelle.
Résultat des courses, les Editions Usborne ont là de quoi faire une belle collection de classiques adaptés aux jeunes lecteurs. Le tour du monde en 80 jours fait quand même près de 450 pages, avec une police un peu rétro et une mise en page aérée. Ils ont su respecter les deux atouts majeurs de l’œuvre : la magie du texte et la magie des illustrations. Effectivement, le tour de magie est réussi et transformera sans nul doute nos chères têtes blondes en aventuriers des livres !
Bravo, et merci Usborne !
Voici un exemple d'illustration de Daniele Dickmann...
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?