Avant que les ombres s'effacent,
Louis-Philippe Dalembert,Ed. Points, 2018
Ed. Sabine Wespieser, 2017
Mot de l'éditeur :
Le jeune Ruben Schwarzberg a dû apprendre très tôt à survivre. Pas facile de naître dans une famille juive polonaise en 1913... Séparé des siens par les nazis, emprisonné à Buchenwald, libéré puis refoulé vers la France, il y est accueilli par la petite communauté haïtienne de Paris. À la faveur d'un décret voté par Haïti, il trouve refuge, comme des centaines de Juifs, à Port-au-Prince. Devenu un grand médecin, il n'a pas oublié son passé...Dealer : Offert par Claudia, lectrice et blogueuse
Ma lecture :
Ce roman m'a été offert par une amie blogueuse, Claudia, car elle savait que le sujet abordé me passionnait : la Seconde Guerre Mondiale.Avant que les ombres s'effacent offre une nouvelle vision de cette période historique et dépoussière un pan oublié. En effet, saviez-vous que la toute jeune république d'Haïti avait accueilli des réfugiés juifs pendant ces années sombres et leur avait même offert la naturalisation ?
Ruben Schwarzberg va le découvrir au moment opportun...
Né et élevé dans une famille juive polonaise, la vie de Ruben est vite frappée par la guerre. Il a 26 ans en 1939 : certains membres de sa famille parviennent à fuir aux Etats-Unis, en Palestine ou en Europe. Ruben, lui, reste en Pologne, les Etats-Unis ne voulant pas de lui. Plus personne ne veut de ces réfugiés juifs. Sa famille est éclatée et dispersée aux quatre coins du monde, chacun sauvant sa peau comme il peut. Ruben, alors jeune médecin, est bientôt déporté à Buchenwald. Buchenwald d'où il réussira à s'échapper grâce à différents truchements. Louis-Philippe Dalembert prévient tout de suite le lecteur : il a pris quelques libertés avec l'Histoire pour mener à bien à son roman. Voilà qui explique l'évasion romanesque de Ruben ! A partir de là, le personnage de Ruben va d'ailleurs devenir de plus en plus romanesque car, tel un petit personnage de papier qui rebondit au fil des pages et au fil des péripéties, il va finir par se retrouver à Haïti. Ruben, juif polonais, va-t-il réussir à s'établir sur cette île ? Etait-ce, finalement, son destin ? Peut-être, car son prénom même est issu, par un truchement tout aussi romanesque, d'un auteur haïtien. Alors l'Histoire et sa destinée se sont-ils alliés pour le mener sur ces terres ?
Malgré le sujet très intéressant, je n'ai pas réussi à rentrer dans le roman. Ses quelques longueurs, ses quelques libertés avec l'Histoire, ses quelques flous artistiques ont eu raison de moi. Je n'ai pas réussi à saisir le personnage Ruben, ni à l'accompagner dans son périple romanesque, ni même à me le représenter. Comme ont dit, la mayonnaise n'a pas pris malgré les bons ingrédients de base...
Je ressors frustrée de cette lecture car Claudia était enthousiaste de me l'offrir.
Je note, cependant, l'originalité de ce roman qui offre au lecteur un nouveau point de vue autour de la Seconde Guerre Mondiale. Un nouveau point de vue historique et un ton volontairement léger.
Pour avoir un autre avis, je vous laisse découvrir la chronique de Claudia.
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?