Ces petites choses,
Deborah Moggach,
Ed. Le livre de poche, 2008
Mot de l'éditeur :
Délocaliser les vieillards ! C'est l'idée lumineuse qui va sauver le docteur Ravi Kapoor, un médecin londonien épuisé par son travail quotidien et surtout par les soucis que lui cause son insupportable beau-père, Norman Purse, un vieux satrape aux révoltantes manies, combinant avec un rare bonheur l'égoïsme, le sans-gêne et l'obsession sexuelle sénile.
Déjà expulsé de toutes les maisons de retraite convenables, Norman semblait impossible à recaser. C'est alors qu'un cousin de Ravi, un homme d'affaires au dynamisme sans bornes, va créer en Inde une chaîne de maisons de retraite très «Vieille Angleterre», où les Britanniques d'âge avancé, déconcertés et parfois même affolés par les conditions de vie nouvelles de leur pays natal, pourront retrouver, au soleil et dans la paix, les moeurs et l'atmosphère de leur jeunesse évanouie.
Dans la grande tradition de la littérature satirique anglaise, Deborah Moggach met en scène avec un humour acerbe, mais souvent teinté de tendresse, ce petit monde dépassé par le temps, mais qui ne va tarder à découvrir que la vie peut encore apporter d'étranges bonheurs.
«Drôle, touchant et si plein de couleur et de détails visuels qu'on a l'impression, après l'avoir terminé, d'avoir déjà vu le film.»
Daily Telegraph
Le Livre de Poche m'a contactée pour lire et faire une critique de ce roman Ces petites choses.
Une maison de retraite de rêve au coeur de l'Inde spécialement conçue pour le troisième âge anglais.
Le roman commence par nous présenter des personnes âgées devenant de plus en plus dépendantes en mal de vivre qu'un médecin indien et un homme d'affaire vont délocaliser d'Angleterre pour les envoyer en Inde. Bangalore, petite contrée indienne vit toujours au rythme de la vieille Angleterre coloniale où il fait bon vivre pour Evelyn, Normal, Muriel et Jean, lasses du monde moderne. On vit alors ce quotidien à l'ambiance très dandy. Cependant il n'y a rien d'ennuyeux car Deborah Moggach a un ton satirique qui rend le récit très agréable et amusant.
De plus, la critique sociale est, subtilement, omniprésente. Les personnes âgées accrochées à leurs vieilles habitudes et à leurs traditions se heurtent à un monde moderne trop compliqué, trop violent qui leur devient même étranger. Alors c'est en Inde, dans ce pays étranger, qu'ils se sentent le mieux pour passer leurs vieux jours.
Le style me fait penser à L'élégance du hérisson (voir ici). J'imagine bien Renéedans ce paisible hotel de retraite...
Un beau roman sur la vieillesse. A lire !
Deborah Moggach,
Ed. Le livre de poche, 2008
Mot de l'éditeur :
Délocaliser les vieillards ! C'est l'idée lumineuse qui va sauver le docteur Ravi Kapoor, un médecin londonien épuisé par son travail quotidien et surtout par les soucis que lui cause son insupportable beau-père, Norman Purse, un vieux satrape aux révoltantes manies, combinant avec un rare bonheur l'égoïsme, le sans-gêne et l'obsession sexuelle sénile.
Déjà expulsé de toutes les maisons de retraite convenables, Norman semblait impossible à recaser. C'est alors qu'un cousin de Ravi, un homme d'affaires au dynamisme sans bornes, va créer en Inde une chaîne de maisons de retraite très «Vieille Angleterre», où les Britanniques d'âge avancé, déconcertés et parfois même affolés par les conditions de vie nouvelles de leur pays natal, pourront retrouver, au soleil et dans la paix, les moeurs et l'atmosphère de leur jeunesse évanouie.
Dans la grande tradition de la littérature satirique anglaise, Deborah Moggach met en scène avec un humour acerbe, mais souvent teinté de tendresse, ce petit monde dépassé par le temps, mais qui ne va tarder à découvrir que la vie peut encore apporter d'étranges bonheurs.
«Drôle, touchant et si plein de couleur et de détails visuels qu'on a l'impression, après l'avoir terminé, d'avoir déjà vu le film.»
Daily Telegraph
Le Livre de Poche m'a contactée pour lire et faire une critique de ce roman Ces petites choses.
Une maison de retraite de rêve au coeur de l'Inde spécialement conçue pour le troisième âge anglais.
Le roman commence par nous présenter des personnes âgées devenant de plus en plus dépendantes en mal de vivre qu'un médecin indien et un homme d'affaire vont délocaliser d'Angleterre pour les envoyer en Inde. Bangalore, petite contrée indienne vit toujours au rythme de la vieille Angleterre coloniale où il fait bon vivre pour Evelyn, Normal, Muriel et Jean, lasses du monde moderne. On vit alors ce quotidien à l'ambiance très dandy. Cependant il n'y a rien d'ennuyeux car Deborah Moggach a un ton satirique qui rend le récit très agréable et amusant.
De plus, la critique sociale est, subtilement, omniprésente. Les personnes âgées accrochées à leurs vieilles habitudes et à leurs traditions se heurtent à un monde moderne trop compliqué, trop violent qui leur devient même étranger. Alors c'est en Inde, dans ce pays étranger, qu'ils se sentent le mieux pour passer leurs vieux jours.
Le style me fait penser à L'élégance du hérisson (voir ici). J'imagine bien Renéedans ce paisible hotel de retraite...
Un beau roman sur la vieillesse. A lire !
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RépondreSupprimerGéraldine veut savoir ce que vous lisez ! Il vous défie de participer au jeu du tag littéraire. Connectez-vous sur son blog pour en savoir plus.
Je suis contente que tu soies de + en + contactée pour écrire des critiques ! C'est bon signe.
RépondreSupprimerAutre livre sur la vieillesse superbement écrit: "la touche étoile" de benoite Groult.