jeudi 4 octobre 2018

Chien-Loup

Rentrée Littéraire 2018
Lauréat Prix Landerneau 2018





Chien-Loup,

Serge Joncour,
Ed. Flammarion, 2018


Mot de l'éditeur :

L'idée de passer tout l'été coupés du monde angoissait Franck mais enchantait Lise, alors Franck avait accepté, un peu à contrecœur et beaucoup par amour, de louer dans le Lot cette maison absente de toutes les cartes et privée de tout réseau. L'annonce parlait d'un gîte perdu au milieu des collines, de calme et de paix. Mais pas du passé sanglant de cet endroit que personne n'habitait plus et qui avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale. Et pas non plus de ce chien sans collier, chien ou loup, qui s'est imposé au couple dès le premier soir et qui semblait chercher un maître. En arrivant cet été-là, Franck croyait encore que la nature, qu'on avait apprivoisée aussi bien qu'un animal de compagnie, n'avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s'entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières. Ça, c'était en arrivant. Serge Joncour raconte l'histoire, à un siècle de distance, d'un village du Lot, et c'est tout un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre qu'il déterre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain. En mettant en scène un couple moderne aux prises avec la nature et confronté à la violence, il nous montre que la sauvagerie est toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées, comme un chien-loup.



Ma lecture :

Dernier roman de la sélection Prix Landerneau 2018.
Quatre romans, quatre auteurs que je n'avais jamais lus, quatre découvertes.

Le résumé de Chien-Loup m'a plu : un couple va passer trois semaines dans le Lot, sans réseaux, coupés du monde. Prometteur, non ?

Effectivement, Lise et Franck louent une petite maison au sommet du Mont d'Orcières. Des vacances déconnectées pour se reconnecter avec la vie, la vraie. Lise est ravie de cet isolement, de cette communion avec la nature, des ces points de vues magnifiques. Franck, lui, y va à reculons. Trois semaines sans réseaux ? Impensable ! Libéré des chaînes de la civilisation, il se sent pourtant oppressé. Et que signifient ces hurlement nocturnes ? Des bêtes sauvages ? Des loups ? Et qui est ce chien qui semble garder la maison ?
En parallèle à leur histoire, Serge Joncour entrecoupe l'histoire du village pendant la grande Histoire, celle de 14-18. Celle où les animaux furent réquisitionnés par l'armée, celle où un dompteur de lions trouva refuge au Mont d'Orcières. Nous découvrons la ré-organisation d'un village privé de ses hommes valides et de ses bêtes. Puis ce dompteur de lions pose question : qui est-il, comment peut-il nourrir ses animaux ?

Le découpage du roman m'a semblé très pertinent, un peu à la Camilla Lackberg, mais le récit manquait, à mon goût, considérablement de rythme. Et c'est là où le bât blesse... Je me suis ennuyée durant ma lecture, mais l'envie de découvrir le mystère d'Orcières me maintenait éveillée. Récit bien construit mais des longueurs, des longueurs ! Voilà bien le genre de lectures où on est déçue d'être déçue et frustré d'être passé à côté. C'est dommage !

Je ne ferai pas une critique plus longue pour ne pas vous dégoûter, je vous laisse faire vous faire votre propre avis... Nous sommes là pour découvrir des romans, des auteurs, pas pour les démonter :)
Je dirai donc simplement que Chien-Loup n'était pas un roman pour moi !




#PrixLanderneau2018



Avis des lecteurs:

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