jeudi 26 octobre 2017

Joyland


Joyland,

Stephen King,
Ed. Albin Michel, 2014
Ed. Livre de Poche, 2016

Mot de l'éditeur :

Les clowns vous ont toujours fait un peu peur?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse?
Alors, un petit conseil: ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.
Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais.



Dealer : Cadeau !


Ma lecture :

Il y a deux ans, pour Halloween, j'avais lu Simetierre, de Stephen King. J'avais aimé cette lecture de cet auteur que je connais si peu. J'ai eu envie de réitérer ce rendez-vous, et il faudrait qu'à chaque Halloween, je lise un Stephen King, en augmentant probablement le niveau de frayeur.

Bref, pour Halloween 2017, j'ai lu Joyland.
On m'avait déconseillé de le lire car on attend le frisson, mais il ne vient jamais. Bon de toute façon, les zombies sanguinolents ne m'ont jamais attirés.
Nous voilà au cœur d'un parc d'attractions des années 70, en Caroline-du-Nord : Joyland. Un parc entre Disneyland et la fête foraine typique et mythique de ces années-là, rien à voir avec les espèces de Luna Park que l'on a par chez nous. Un parc d'attractions à la fois mythique et en même temps, tourné vers la décrépitude assurée, avec diseuse de bonne aventure, train fantôme et stand de tir.
Nous découvrons ce parc avec le personnage principal, Devin, mais vous pouvez l'appeler Dev, embauché là pour l'été pour vendre du bonheur aux ploucs du coin.Une trêve dans son cursus universitaire et dans son histoire d'amour foireuse avec Wendy.
Cet été-là, dans ce parc-là, Devin va devenir adulte, découvrir la vie...et l'au-delà. Ah zut, je fais comme la quatrième de couverture,  je vous vends de la poudre aux yeux en vous promettant une belle histoire de fantôme ! Oui, il y a bien une histoire de fantôme, mais toute petite, qui erre tout au long du roman sans jamais crier Bouh ! Les dernières pages vrombissent avec plus d'action et de rebondissement, cependant, mais l'oscillogramme reste relativement plat, autant vous le dire tout de suite.

Joyland est, en définitive, un roman sur le passage à l'âge adulte, sur comment se remettre d'une rupture amoureuse, de la découverte du monde du travail par un jeune gars de 21 ans, sur la nostalgie des fêtes foraines d'antan, ... L'horreur n'est pas invitée dans ce parc, seulement de la poudre aux yeux, de la peur artificielle. Mais cela dit, j'ai passé un excellent moment en compagnie de Devin et ses amis, jamais je ne me suis ennuyée.
Le contrat est respecté, Mr Stephen King ! Il est vrai, en cette veille d'Halloween, j'aurai aimé frémir un peu plus dans ce parc, mais ce n'était pas votre intention. J'ai été flouée ? Oui, un peu, mais, encore une fois, ce n'était ni votre intention, ni votre faute, plutôt la faute au marketing qui ne souhaite que vous vendre comme l'auteur de l'épouvante alors que non, ce n'est pas toujours votre intention, Mr Stephen King.




Cher lecteur, quel Stephen King me conseillez-vous
pour l'année prochaine
(ou avant, si résister à la tentation est trop épouvantable...)
?



Avis des lecteurs:

  1. Bonjour, tout d abord merci pour le concours ! Pour rester dans le thème des clowns qui font peur, je te conseille ça de Stephen king.

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    Réponses
    1. Bonsoir et merci Amandine !
      Les clowns, je ne pas ;) Peur d'avoir trop peur ;)

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