L'élégance du hérisson,
Muriel Barbery,
Ed. Gallimard, 2007
Mot de l'éditeur :
L’immeuble où se déroule l’action de ce roman, rue de Grenelle à Paris, semble bien ordinaire : une vie d’immeuble tranquille, animée par de petits différends de copropriété ou de voisinage. Les occupants offrent une palette humaine représentative de l’espèce dans le moins bon comme dans le pire.
Deux d’entre eux, pourtant, n’ont rien de banal. Ce sont les deux narratrices, qui prennent alternativement la parole pour donner de l’immeuble et du vaste monde qui l’entoure une vision inattendue. La première est la concierge, Renée, douée d’une intelligence redoutablement acérée et d’une érudition encyclopédique (qu’elle s’efforce de dissimuler afin de ne pas froisser ses administrés, persuadés qu’en ce monde chacun doit se tenir à sa place). L’autre narratrice, Paloma, douze ans, est une gamine surdouée affligée d’une famille qui ne la mérite pas. D’une maturité effrayante, Paloma nous livre ses pensées les plus intimes et les plus stupéfiantes. Elle se donne encore quelques mois pour faire le tour de la question existentielle, après quoi elle envisage des changements radicaux.
Mais l’arrivée dans l’immeuble d’un nouveau copropriétaire, un riche Japonais d’un certain âge, Monsieur Ozu, qui porte sur tout et sur tout le monde un regard d’une intelligence aiguë, va bouleverser la donne…
Muriel Barbery use des armes de la satire, mais chacun des habitants de l’immeuble pèse son poids de chair et de contradictions grâce à mille détails concrets qui nourrissent ce roman pétillant et espiègle.
J'avais vu ce roman sur une table de librairie en me demandant : "Quel titre bizarre !". Puis, j'ai commencé à en entendre parler (en bien et en moins bien, d'ailleurs) et ma curiosité a été trop forte.
L'élégance du hérisson, c'est, au premier abord, une chronique d'un immeuble parisien, enfin, immeuble chic, quand même où vivent politiciens et grands gastronomes. Le tout vu essentiellement par Renée et Paloma.
Renée, d'abord. Une concierge souvent mal lunée qui s'amuse à donner l'image de la concierge typique. Mais en réalité, en cachette, elle lit des ouvrages de philosophies, regarde fes films d'arts et essais, ...
Puis il y a Paloma, une fillette de dix ans issue d'une famille bourgeoise habitant l'immeuble. Mais elle désespère de cette situation et veut en finir avec cette vie, avec la Vie.
Avec ces deux regards, nous avons une satire sociale. Le thème des classes sociales est omiprésent, et surtout, le place de chacun dans ces classes. Paloma et Renée ne se sentent pas à leur place, elles sont même incomprises. Peut-on même sortir de sa classe sociale ? C'est une des question que pose le roman.
Puis arrive un troisième personnage qui va tout bouleverser : Kakuro Ozu, un riche Japonais, nouvel habitant de l'immeuble. Tous les voisins rêvent d'être invités chez lui. Mais son dévolu se jette sur Paloma, qui suit des cours de Japonais à l'école et raffole de mangas, et Renée dont il perce l'intelligence et la culture cachées.
Enfin, l'élégance du hérisson, fait allusion au personnage de Renée qui, sous ces pics de concierge bourrue, se révèle être une personne sensible et cultivée, mais elle ne veut pas montrer cette partie sous peine de sortir de l'étiquette sociale de gardienne d'immeuble.
A conseiller !
Muriel Barbery,
Ed. Gallimard, 2007
Mot de l'éditeur :
L’immeuble où se déroule l’action de ce roman, rue de Grenelle à Paris, semble bien ordinaire : une vie d’immeuble tranquille, animée par de petits différends de copropriété ou de voisinage. Les occupants offrent une palette humaine représentative de l’espèce dans le moins bon comme dans le pire.
Deux d’entre eux, pourtant, n’ont rien de banal. Ce sont les deux narratrices, qui prennent alternativement la parole pour donner de l’immeuble et du vaste monde qui l’entoure une vision inattendue. La première est la concierge, Renée, douée d’une intelligence redoutablement acérée et d’une érudition encyclopédique (qu’elle s’efforce de dissimuler afin de ne pas froisser ses administrés, persuadés qu’en ce monde chacun doit se tenir à sa place). L’autre narratrice, Paloma, douze ans, est une gamine surdouée affligée d’une famille qui ne la mérite pas. D’une maturité effrayante, Paloma nous livre ses pensées les plus intimes et les plus stupéfiantes. Elle se donne encore quelques mois pour faire le tour de la question existentielle, après quoi elle envisage des changements radicaux.
Mais l’arrivée dans l’immeuble d’un nouveau copropriétaire, un riche Japonais d’un certain âge, Monsieur Ozu, qui porte sur tout et sur tout le monde un regard d’une intelligence aiguë, va bouleverser la donne…
Muriel Barbery use des armes de la satire, mais chacun des habitants de l’immeuble pèse son poids de chair et de contradictions grâce à mille détails concrets qui nourrissent ce roman pétillant et espiègle.
J'avais vu ce roman sur une table de librairie en me demandant : "Quel titre bizarre !". Puis, j'ai commencé à en entendre parler (en bien et en moins bien, d'ailleurs) et ma curiosité a été trop forte.
L'élégance du hérisson, c'est, au premier abord, une chronique d'un immeuble parisien, enfin, immeuble chic, quand même où vivent politiciens et grands gastronomes. Le tout vu essentiellement par Renée et Paloma.
Renée, d'abord. Une concierge souvent mal lunée qui s'amuse à donner l'image de la concierge typique. Mais en réalité, en cachette, elle lit des ouvrages de philosophies, regarde fes films d'arts et essais, ...
Puis il y a Paloma, une fillette de dix ans issue d'une famille bourgeoise habitant l'immeuble. Mais elle désespère de cette situation et veut en finir avec cette vie, avec la Vie.
Avec ces deux regards, nous avons une satire sociale. Le thème des classes sociales est omiprésent, et surtout, le place de chacun dans ces classes. Paloma et Renée ne se sentent pas à leur place, elles sont même incomprises. Peut-on même sortir de sa classe sociale ? C'est une des question que pose le roman.
Puis arrive un troisième personnage qui va tout bouleverser : Kakuro Ozu, un riche Japonais, nouvel habitant de l'immeuble. Tous les voisins rêvent d'être invités chez lui. Mais son dévolu se jette sur Paloma, qui suit des cours de Japonais à l'école et raffole de mangas, et Renée dont il perce l'intelligence et la culture cachées.
Enfin, l'élégance du hérisson, fait allusion au personnage de Renée qui, sous ces pics de concierge bourrue, se révèle être une personne sensible et cultivée, mais elle ne veut pas montrer cette partie sous peine de sortir de l'étiquette sociale de gardienne d'immeuble.
A conseiller !
Comme beaucoup, ça a été un gros coup de coeur pour moi. J'espère que tu trouveras bientôt une bibliothèque.
RépondreSupprimerBonjour Liza, Bonne année 2009 et que tu arrives à trouver une bibliothèque pour exercer ton métier de bibliothécaire!. Concernant, l'élégance du hérisson, il a fait l'objet de mon premier et court billet de mon blog. Je l'ai lu pendant l'été 2007, avant que l'on en parle autant. J'ai a.d.o.r.é. J'ai rarement autant ri à un roman. Je garde une pensée émue pour Neptune le chien qui se moque complètement des rapports de classe. Et puis écouter du Mozart dans les toilettes, ce n'est pas courant. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerTrès bon roman, j'en ai parlé aussi il y a peu de temps sur mon blog, et je suis ravie de voir que beaucoup de personnes l'ont aimé. Pour une fois qu'un très bon livre devient un best-seller! Si je peux me permettre de relever une petite erreur, Paloma est âgée de douze ans. Sinon, je trouve que ton commentaire met bien en valeur les enjeux de ce roman.
RépondreSupprimerjusqu'à aujourd'hui, j'ai résisté (enfin, résister est un bien grand mot...).
RépondreSupprimerje ne l'ai pas encore acheté mais ça fait des mois que je me dis : allez, il va être temps de le lire, depuis le temps qu'on en parle !
effectivement, j'ai entendu pas mal de critiques, beaucoup de positives et un peu de négatives, mais la grande majorité donne envie de découvrir l'élégance du hérisson :)
qui n'a pas lu l'élégance du hérisson, c'est le LIVRE de la littérature française qui a eu le prix des libraires! moi j'ai adoré et pourtant la littérature française de ce style ne m'attire pas plus que ça et lui coup de foudre, et larmes pour la fin! un magnifique roman très réaliste qui dépeint notre société actuelle avec brio et humour parfois
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