Les fruits tombent des arbres,
Florent Oiseau,
Ed. Allary, 2021
Mot de l'éditeur :
Il y a du Antoine Blondin chez Florent Oiseau, dont l'humeur vagabonde
excelle à capter l'ironique poésie de l'ordinaire. Après J e vais m'y mettre, Paris-Venise et Les Magnolias,Les fruits tombent des arbres poursuit son exploration d'une condition humaine sauce cocktail, résolument oisive. Est-ce la vie qui crée le hasard, ou l'inverse ?
Parce que son voisin, comme le fruit d'un arbre, est tombé raide mort à
l'arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. "
Fantôme urbain ", comme il se définit lui-même, c'est un type plus très
jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands
verres de lait glacé.
De laverie automatique en comptoir de bar
kabyle, la liberté guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins
de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une célèbre actrice sur le
retour, appeler sa lle Trieste et se rappeler Venise... tout fait
aventure quand on regarde bien et qu'on ne regrette rien.
Ne pas faire grand-chose : voilà l'extraordinaire.
Dealer : SP des Editions Allary, Merci !
Ma lecture :
J'attends toujours avec plaisir chaque roman de Florent Oiseau. Un peu comme ceux de Modiano. Je sais qu'il ne s'y passera, finalement, pas grand chose, mais que ce pas grand-chose sera agréable. Et comme Modiano, Florent Oiseau est précis dans ses déambulations parisiennes : lignes et arrêts de bus, noms des rues, des restaurants, des cafés, ... où il fera certainement des rencontres fortuites diablement romanesques.
En fait, je pense que Florent Oiseau est le fils caché de Patrick Modiano, du groupe Fauve, de Kyan Khojandi et de Fabcaro. Une partouse éclectique qui a porté ses fruits. Ceux qui tombent des arbres, vous saisissez ?
Et...premier coup de cœur de cette rentrée littéraire ! Ca méritait bien un kébab douteux, non ?
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?