vendredi 14 août 2020

La maison du lac

La maison du lac,

Hannah Richell,
Ed. Belfond, 2015
(The shadow year)


Mot de l'éditeur :

Dans la tradition des œuvres de Daphné Du Maurier, un roman nimbé de mystère et d'émotion, un suspense psychologique envoûtant pour aborder la jalousie, le désir et les liens du sang.
Pour Lila, tout commence par un paquet déposé sur le pas de sa porte. À l'intérieur, un plan et la clé d'un cottage abandonné près d'un lac. Le legs d'un parent inconnu, une surprise qui ne pouvait pas mieux tomber.
Car, à trente ans, la Londonienne traverse une période douloureuse : une tragédie familiale impossible à cicatriser, un mariage au bord de l'implosion, une carrière au point mort. Le moment est venu pour elle de prendre du recul, loin de la ville, loin des siens.
Mais, alors qu'elle prend possession des lieux, Lila va découvrir peu à peu l'histoire de ses anciens occupants, cinq étudiants venus vivre ici clandestinement en 1980. Qui étaient-ils? Pourquoi ont-ils fui en laissant tout derrière eux ? Et d'où lui vient cette étrange impression que quelque chose la lie à leur destin ?
​Dans la maison du lac, de lourds secrets sommeillent. Des secrets aux conséquences inattendues, et dont les répercussions pourraient changer la vie de Lila, à jamais...

 

Ma lecture :

J'ai découvert Hannah Richell il y a quelques mois après avoir lu Rebecca, de Daphné du Maurier. J'aime beaucoup ces romans psychologiques anglais emprunts de mystères et de vieilles pierres où les auteurs n'hésitent pas à torturer les âmes de leurs personnages...et de leurs lecteurs...

Le roman alterne deux temporalités, au premier abord, et au premier abord seulement, totalement indépendantes. Nous avons d'une part une bande d'étudiants londoniens des années 80 qui, sortant de la fac, décident de tenter de retrouver la nature en rénovant une vieille bâtisse perdue au bord d'un lac. Simon est le leader et motive Kat, Carla, Ben et Mac dans cette expérience humaine. Ils vivent en totale autarcie en s'interdisant tout contact avec l'extérieur. Ils se nourrissent de leurs chasses, de leurs cueillettes et de leurs pêches, se lavent dans le lac, ... Peu à peu, sentiments et tensions bouleversent l'utopie du petit groupe.
En parallèle à cette histoire, un chapitre sur deux, nous suivons Lila, qui, nous l'apprenons au compte goutte, vient de vivre un drame : elle a perdu son bébé suite à un accident. Sa vie est elle aussi bouleversée...

La vie de Lila est donc totalement bouleversée lorsqu'elle reçoit un paquet anonyme contenant un simple plan et une clé. Où cela mène-t-il ? Lila sort de sa torpeur dépressive et se décide à chercher quelle porte ouvre cette clé et arrive au beau milieu d'un champ face à une vieille bâtisse. Qu'est-ce que cela signifie ? Finalement, en bonne décoratrice d'intérieur, elle s'attèle à rendre cette ruine agréable, mais cela ne l'empêche pas d'avoir des angoisses face son avenir avec Tom, face à la mort de son bébé et face à ces lieux qui l'obsèdent.

Ce roman est mon grand coup de cœur de cet été car il contient tout ce que j'aime : des vieilles pierres qui abritent tant de mystères, des personnages à la psychologie finement travaillée, des âmes brisées à réparer, des secrets inavouables, des rebondissement fous et une cohérence tout à fait maitrisée.

Ce roman m'a fait vibrer car pendant mes vacance, je voulais dormir près d'une ruine, et celle que nous avons trouvée, perdue au milieu d'un champ, accessible par un chemin escarpée, ressemblait trait pour trait à la vieille bâtisse du roman. Et, cerise sur le gâteau, je l'ai lu au bord d'un lac.
La magie de la lecture, sans nul doute !

 


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