Un cirque passe,
Patrick Modiano,
Ed. Gallimard, 1992
Mot de l'éditeur :
« Place du Châtelet, elle a voulu prendre le métro. C'était l'heure de pointe. Nous nous tenions serrés près des portières. À chaque station, ceux qui descendaient nous poussaient sur le quai. Puis nous remontions dans la voiture avec les nouveaux passagers. Elle appuyait la tête contre mon épaule et elle m'a dit en souriant que "personne ne pourrait nous retrouver dans cette foule". À la station Gare-du-Nord, nous étions entraînés dans le flot des voyageurs qui s'écoulait vers les trains de banlieue. Nous avons traversé le hall de la gare et, dans la salle des consignes automatiques, elle a ouvert un casier et en a sorti une valise de cuir noir. Je portais la valise qui pesait assez lourd. Je me suis dit qu'elle contenait autre chose que des vêtements. »
Cela fait, vous l'aurez remarqué, quelques semaines que je n'ai plus d'appétit de lecture.
A la mort, récente, de Jorge Semprun, je suis allée à la bibliothèque de ma ville pour emprunter un ouvrage de lui que je n'aurais pas lu : il n'y en a aucun ! Je me suis donc rabattue sur une valeur sûre : Modiano.
Avec Modiano, il n'y a pas de surprises, il nous emmène toujours dans les rues brumeuses de Paris, dans ses Cafés d'un autre temps, où passé, présent et futurs se cotoient sans frontières connues. C'est la même chose à chaque fois, mais c'est toujours un réel régal !
En lisant, j'entendais un voix nasillarde des années 50-60 me raconter l'histoire.
Un bon moment, encore, passé avec Patrick Modiano !
Patrick Modiano,
Ed. Gallimard, 1992
Mot de l'éditeur :
« Place du Châtelet, elle a voulu prendre le métro. C'était l'heure de pointe. Nous nous tenions serrés près des portières. À chaque station, ceux qui descendaient nous poussaient sur le quai. Puis nous remontions dans la voiture avec les nouveaux passagers. Elle appuyait la tête contre mon épaule et elle m'a dit en souriant que "personne ne pourrait nous retrouver dans cette foule". À la station Gare-du-Nord, nous étions entraînés dans le flot des voyageurs qui s'écoulait vers les trains de banlieue. Nous avons traversé le hall de la gare et, dans la salle des consignes automatiques, elle a ouvert un casier et en a sorti une valise de cuir noir. Je portais la valise qui pesait assez lourd. Je me suis dit qu'elle contenait autre chose que des vêtements. »
Cela fait, vous l'aurez remarqué, quelques semaines que je n'ai plus d'appétit de lecture.
A la mort, récente, de Jorge Semprun, je suis allée à la bibliothèque de ma ville pour emprunter un ouvrage de lui que je n'aurais pas lu : il n'y en a aucun ! Je me suis donc rabattue sur une valeur sûre : Modiano.
Avec Modiano, il n'y a pas de surprises, il nous emmène toujours dans les rues brumeuses de Paris, dans ses Cafés d'un autre temps, où passé, présent et futurs se cotoient sans frontières connues. C'est la même chose à chaque fois, mais c'est toujours un réel régal !
En lisant, j'entendais un voix nasillarde des années 50-60 me raconter l'histoire.
Un bon moment, encore, passé avec Patrick Modiano !
RépondreSupprimerUn livre, qui part ta critique, me donne envie de le découvrir. Merci
RépondreSupprimerEt dire qu'il me reste à le découvrir !!