Le téléphone carnivore,
Jo Nesbo,Ed. Gallimard, 2023
Mot de l'éditeur :
Un ado étrange, un autre qui disparaît, aspiré par le combiné d'une cabine téléphonique à l'orée de la forêt.
Qui pour croire une fable pareille, hormis la mystérieuse Karen.Et pourtant... Si le téléphone sonne, répondrez-vous à l'appel ?
Richard Elauved, quatorze ans et mal dans sa peau, est recueilli, après la mort de ses parents, par son oncle et sa tante dans une petite ville où il s’ennuie ferme, ne fréquentant que Tom, bègue et moqué de tous.
Le jour où ce dernier se volatilise, on accuse Richard de l’avoir poussé dans la rivière. Personne ne le croit quand il raconte que le téléphone de la cabine publique où il avait entraîné son camarade pour faire des blagues a dévoré l’oreille, puis la main, le bras et… le reste du corps de Tom.
Personne sauf l’énigmatique Karen, qui l’encourage à mener une investigation jugée superflue par la police. Envoyé en centre de redressement, Richard réussit à s’enfuir avec la complicité de jumeaux maléfiques et aboutit à un manoir abandonné dans la forêt, où se succèdent des phénomènes paranormaux qui semblent tous dirigés contre lui.
Avec Le téléphone carnivore, Jo Nesbø signe un premier roman d'horreur ambitieux et d'une remarquable efficacité.
Dealer : Bibliothèque de Sibiril
Ma lecture :
Je n'avais jamais lu Jo Nesbo, mais cette couverture et ce titre ont attisé ma curiosité : Le téléphone carnivore. Ca en jette ! Cet auteur norvégien, plutôt habitué aux thrillers, livre là son premier roman d'épouvante.
Une ville américaine où rien ne se passe. Un enfant, Richard, catapulté là à vivre chez son oncle et sa tante depuis le décès accidentel de ses parents. Et son seul ami, Tom, aspiré sous ses yeux par le téléphone situé à l'orée de la forêt. Ca sent les années 80. Ca sent l'encens de Stephen King, celui qui distille doucement se parfums jusqu'à vous étouffer.
Bref, il ne se passait rien à Ballantyne jusqu'à ce que Richard y pose ses valises. Et que les problèmes grouillent autour de lui. Plutôt désagréable avec ses camarades, il peine à s'intégrer et les rares personnes qu'il fréquente finissent par disparaître. Le voilà interné en hôpital psychiatrique où, là aussi, des choses étranges se déroulent sous ses yeux...
Ce serait cruel de vous en dire plus !
Mais j'ai beaucoup cette ambiance de petite ville américaine des années 80 aux effluves de Stephen King. L'horreur devient psychologique et la fin... La fin est vertigineuse ! A vous faire aspiré par un téléphone au fin fon d'une forêt !
Etes-vous prêts ?
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?