vendredi 15 février 2019

Les roses de Hartland

Les roses de Hartland,

Nikola Scott,
Ed. Charleston, 2018


Mot de l'éditeur :

1958, Hartland.
La jeune Lizzie Holloway, seize ans, est envoyée passer l'été loin de Londres où sa mère adorée se meurt à petit feu. Un éloignement auquel elle s'est opposée de toutes ses forces. Pourtant, à présent, face à la splendide demeure des Shaw, Lizzie pressent que jamais elle ne sera aussi heureuse qu'en cet instant.

1998, Rose Hill Manor, Londres.
Adele Harington aurait tout donné pour échapper à ce premier anniversaire de la mort de sa mère… Cette mère qu'elle ne parvient pas à pleurer, tant leur relation faite d'amour et de malentendus garde un goût d'inachevé. Mais quand une jeune femme se présente à la porte, affirmant être sa soeur, Adele devine qu'Elizabeth Holloway Harrington était une femme plus mystérieuse et complexe encore qu'elle ne l'avait imaginé. Que s'est-il passé, ce bel été de 1958 qu'Elizabeth a passé en compagnie de la fascinante famille Shaw ?



Dealer : SP Charleston, merci !


Ma lecture :

Cela fait quelques temps que je ne me suis pas plongée dans un roman Charleston. Je ne suis jamais déçue avec ce maison, je sais à quoi m'attendre : beaucoup de sagas familiales, de secrets, de l'amour, de l'amitié, des sentiments fort, .... Mais malgré cela je ressors toujours surprise de ma lecture.

Les roses de Hartland s'offre une couverture aux look vintage, et cache des personnages attachants imbriquée dans une histoire forte. Celle d'Adele...
A 40 ans, Adele est boulangère, et se plaît à confectionner pains et gâteaux dans une boulangerie londonienne, au grand dam de sa mère qui espérait mieux pour elle. Ces deux-là ne se sont jamais vraiment bien entendues, les trop nombreux conflits ayant dégradé leur relation. Alors quand sa sœur lui propose de venir la rejoindre dans la maison familiale pour célébrer l'anniversaire de la mort de leur mère, Addie ne sait pas que faire. Elle n'est jamais parvenue à pleurer sa mère, qu'elle ne connaissait, finalement, pas tant que ça. Lorsqu'une femme frappe à la porte, l'univers familial se retrouve bouleversé...
Phoebe Roberts prétend en effet être la fille d'Elizabeth Holloway, la mère d'Addie...

Ébranlée par cette révélation, Adele va enquêter sur le passé de sa mère, sur son mariage, sur sa propre naissance, ...
Nous voilà plongés au cœur de l'été 1958, à Hartland, où la jeune Elizabeth passe ses vacances loin de la ville et loin de sa mère mourante. Cet éloignement la désespère et veut être là pour ses derniers jours. Fille unique, elle est très proche de sa mère mais moins de son père, un homme austère. Son arrivée à Hartland est une libération, un libération toutefois coupable car elle aurait préféré être auprès de sa maman. Elle découvre une autre vie et bientôt, l'amour...
Le roman se compose alors de deux parties entre-mêlées : la partie d'Adele qui cherche des informations sur sa mère, et la partie de sa mère, Elizabeth, à la fin des années 50. Deux époques, et des secrets qui vont bouleverser trois générations...


 Sans nul doute, Nikola Scott nous livre une histoire terrible et nous confie des personnages dévastés par la vie. Les deux époques, et donc les deux parties, sont cependant inégales. Je n'ai, en effet, pas réussi à m'attacher au personnage d'Adele, peut-être pas assez creusé. En revanche, j'ai dévoré la partie concernant Elizabeth et tremblé avec elle quand les éléments se déchaînaient contre elle.
Les thèmes abordés, je n'en ai pas parlé dans mon résumé pour ne pas briser l'intrigue, sont forts. On parle quand même de filles-mères, d'adoption, de deuil et de quête d'identité.

Que faire quand on se retrouve enceinte dans les années 50 ?
Comment grandir sur des secrets ?
La rédemption est-elle encore possible ?

Les roses de Hartland embaument le parfum du secret et la plume de Nikola Scott les nouent et dénouent. J'ai aimé cette lecture  où les personnages sont précipités dans une quête de l'identité et de la maternité. Ce ne sera pas un coup ce cœur à cause du déséquilibre entre les deux parties, mais j'ai été envoûtée, ou devrais-je dire hantée, par l'histoire d'Elizabeth de 1958...



Avis des lecteurs:

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