mercredi 24 août 2011

La jeune fille au pair

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La jeune fille au pair,

Joseph Joffo,

Ed. Lattès, 1993

Mot de l'éditeur :

Montmartre; à la Libération. Jeune Allemande arrivée à Paris, Wanda devient fille au pair auprès d'une famille juive, les Finkelstein. Elle espère ainsi pénétrer dans cette communauté et comprendre ces gens que les Nazis avaient voués à l'extermination. Peu à peu, grâce à Samuel, Hélène et leurs enfants, la jeune fille va dépouiller ses préjugés et commencer d'apprécier et de mieux comprendre ce peuple qui se découvre à elle. Pourtant, malgrè l'amitié neuve qui la soutient, il lui arrive de disparaître sans raison ni objet. Qu'est- elle venue chercher là, en fait ? La paix ? Le pardon, la libération de sa mémoire ? Et oui, de quoi ? Quel est le secret qui hante la vie de Wanda ? Ce récit boulversant, mais tendre et drôle aussi, est l'histoire d'une expiration où le coeur mène l'esprit, où l'apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure. Une oeuvre de réconciliation.

Joseph Joffo est l'auteur de nombreux livres qui furent des succès mais dont le plus célèbre reste, sans conteste, Un sac de billes.

J'ai emprunté ce roman un peu au hasard des étagères de la bibliothèque. Oh je connaissais l'auteur pour avoir lu Un sac de billes étant enfant, et le titre, La jeune fille au pair, m'a rappelé ces étés où j'étais moi-même jeune fille au pair.

Pourtant, rien à voir avec ma propre expérience !

Wanda, jeune allemande, arrive dans le Paris de la Libération et trouve un emploi de jeune fille au pair dans une famille juive, les Finkelstein. La jeune fille découvre et noue de profonds liens avec les Finkelstein, tout en restant évasive sur sa propre famille. Qui est-elle vraiment ? Quel intérêt a une jeune allemande à se rapprocher de cette famille juive, étant donné le contexte d'après-guerre où le traumatisme de la Soah est encore vif ?

L'écriture n'est pas parfaite, mais j'ai trouvé la réflexion tellement intéressante que ça ne plombe pas pour autant le roman.

A noter que j'ai appris, en écrivant cet article, que Joseph Joffo a eu recours (et a toujours, je pense) à des nègres pour remanier la plupart de ses romans. Mais quand on a de belles histoires à raconter, et quand on assume l'aide de nègres, alors tout est bien ! :)

Avis des lecteurs:



  1. Je l'ai lu il y a des années de cela, à l'adolescence et je garde un souvenir chaleureux de ce roman.



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  2. Et bien disons que j'ai rarement croisé un auteur aussi imbu de lui, et qui vendait ses livres non comme on vend des livres, mais comme on vend des tapis !!!! C'était à rennes il y a 2 ou 3
    ans...



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  3. Une rencontre avec l'auteur m'a ôter toute envie de lire un peu plus de "son" oeuvre...



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  4. Ah oui ? Raconte 'il te plait, ça m'intéresse !



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  5. Je n'ai pas encore lu cet auteur mais je possède un sac de billes en tout cas c'est une belle critique qui donne envie
    de découvrir cette oeuvre. Merci !



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