Patte de velours, oeil de lynx,
Maria Ernestam,
Ed. Actes Sud, 2015
Mot de l'éditeur :
Sara et Björn ont quitté la vie citadine pour s’installer à la 
campagne dans la maison qu’ils viennent de rénover. À la clé, un grand 
jardin à défricher, paradis d’espace et de liberté pour eux comme pour 
leur chatte, Michka.
Le couple d’en face, uniques voisins, leur 
réserve un accueil plus que cordial, thermos de café et brioches maison 
en guise de cadeaux de bienvenue. Ils n’ont qu’un seul défaut, leur 
propre chat, Alexander, un animal belliqueux qui défend son territoire 
toutes griffes dehors.
Tel chat, tel maître ? Les cicatrices du 
passé et la fragilité des êtres révèlent parfois de bien sombres 
desseins. Au fond du jardin ou derrière les rideaux tirés, une guerre 
des nerfs s’engage.
Un conseil : ne sortez jamais sans votre sécateur…
Dealer : Cadeau de Noël
Ma lecture :
La couverture et le titre sont unanimes, Patte de velours, oeil de lynx est une histoire de chats ! Mais pas que...
Après de longs travaux, un jeune couple, Sara et Björn emménagent enfin dans la maison qu'ils ont achetée à la campagne. Quitter la ville pour les grands espaces : leur rêve devient réalité. Pour Michka, leur chat, c'est une nouvelle aventure qui commence également avec un immense jardin pour terrain de jeu. Et puis les voisins sont accueillants. Un peu trop ? Leur chat, Alexander, prend ses aises dans leur jardin, empêchant Michka de s’enivrer de la liberté qui s'offre à lui. Dès que Sara sort pour jardiner, Lars, le voisin, débarque aussi. A chaque fois. Au point de titiller la jalousie de sa femme, Agneta. La relation de voisinage se dégrade rapidement, les tensions montent, un drame va survenir.Patte de velours, oeil de lynx est plutôt une longue nouvelle qu'un roman (100 pages) et respecte les codes que j'affectionne. Au début de l'histoire, tout va bien, un jeune couple et leur chat s'installent à la campagne. Puis doucement, profondément, des failles s'installent, elles aussi. Les voisins sortent leurs griffes. les rideaux virevoltent. La tension monte au fil des pages, sournoise. Et la fin, la fin, digne des plus belles nouvelles, met un clap brutal. Agaçant. La fin nous laisse sur notre faim. Le bol de croquettes est vide. Mais, et ce n'est que mon avis, cette fin donne à cette nouvelle ses lettres de noblesse.
 

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